Geneviève Ayotte
Candidate à la maitrise en criminologie - option administration sociale - École de criminologie, Université de Montréal
Mon milieu de pratique pour mon étude de cas est un milieu physique, soit la Commission québécoise des libérations conditionnelles (CQLC), laquelle constitue une partie intégrante du système de justice pénale. Concrètement, je m’intéresse au point de vue des commissaires de la CQLC par rapport à l’audience, afin de déterminer la pertinence de faire une audition avec un détenu, plutôt que de prendre une décision via une étude sur dossier. En somme, je cherche à comprendre à quoi sert réellement l’audience, pour statuer si celle-ci constitue un élément pouvant modifier une décision de libération conditionnelle, par rapport à l’idée que s’est faite le commissaire lors de l’étude initiale du dossier. Je souhaite également mettre en lumière le déroulement de l’audience dans l’optique de documenter ce dont les commissaires recherchent lorsqu’ils rencontrent une personne incarcérée. Mes données proviennent d’entretiens semi-dirigés auprès d’une dizaine de commissaires (hommes et femmes) de la CQLC. Elles ont déjà été colligées, puisqu’elles ont été recueillies dans le cadre d’un autre projet de maitrise réalisé par une collègue de l’Université de Montréal.
Ce contenu a été mis à jour le 25 juillet 2022 à 19 h 44 min.