La recherche de Maude Fortier vise à mieux comprendre les impacts de la communication organisationnelle sur la renonciation à la libération conditionnelle chez les personnes détenues dans les établissements de détention provinciaux au Québec. Mon travail se concentre sur l’analyse des communications entre trois groupes d’acteurs clés, soit les personnes incarcérées, les intervenants correctionnels des Services correctionnels du Québec et les commissaires de la Commission québécoise des libérations conditionnelles.

Cette étude prend la forme d’un travail dirigé et s’appuie sur une analyse secondaire des données récoltées dans le cadre des recherches de ce chantier, notamment les observations et entrevues auprès de personnes incarcérées, d’intervenants correctionnels et de commissaires.

L’intérêt de mon travail de recherche est premièrement d’aborder le problème de renonciation à la libération conditionnelle sous un angle jusqu’à maintenant fort peu exploré, celui de la gestion organisationnelle et plus spécifiquement de la communication. Puis, l’étude permettra de mieux saisir les enjeux de communication au sein des organisations de la Commission québécoise des libérations conditionnelles et des Services correctionnels du Québec et de fournir des recommandations visant à diminuer le taux de renonciation à la libération conditionnelle des personnes détenues.