XVIe colloque de l’AICLF

La libération conditionnelle: une mesure réservée à des profils privilégiés?

Conférence donnée au XVIe colloque de l’Association internationale des criminologues de langue française (AICLF) le 5 juin 2018 par Marion Vacheret, Université de Montréal.

Co-auteurs :

  • Chloé Leclerc, Université de Montréal
  • Joao Velloso, Université d’Ottawa
  • Stéphanie Lord, Université de Montréal
  • Marion Delabruyère, Université de Montréal

Dans le cadre d’une recherche en partenariat menée avec différents organismes responsables de l’exécution des peines et des mesures de libération conditionnelle au Québec, nous nous intéressons au très haut taux de renonciation à cette mesure. En effet, depuis plusieurs années, les statistiques administratives montrent que près d’un détenu sur deux ne se présente pas à son audience de libération conditionnelle alors même qu’il y est admissible. Ces personnes terminent donc leur sentence sans bénéficier d’une mesure de libération anticipée et de l’encadrement qui y est associé. À partir de l’analyse des données statistiques de la population carcérale provinciale ainsi que de parcours de vie de condamnés, nous constatons que certains profils et vécus sont plus souvent représentés parmi les détenus qui renoncent. Pouvons-nous en conclure que cette mesure est réservée à des profils « privilégiés »?

Ce contenu a été mis à jour le 5 mai 2019 à 23 h 16 min.

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